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théories et pratiques du jeu
d'acteur·rice (1428-2021)

une bibliothèque vivante pour l'art de l'acteur·rice –
chapitres 1 à 28

Partie 1 : Métamorphose intégrale

Partie 2 : Apprentissages / modernité

Partie 3 : Athlétisme affectif

Partie 4 : Performer

conçu et mis en scène par Maxime Kurvers​

avec Évelyne Didi, Camille Duquesne, Julien Geffroy, Michèle Gurtner, Mamadou M Boh, Caroline Menon-Bertheux, Yoshi Oida

écriture et dramaturgie, Maxime Kurvers et l'équipe

costumes, Anne-Catherine Kunz

lumière, Manon Lauriol
couture, Maria Eva Rodrigues Matthieu
perruque, Mélanie Gerbeaux

Par un retour aux textes fondateurs de la discipline théâtrale, Maxime Kurvers nourrit une lecture critique des outils pédagogiques dont dispose l’acteur. Il invite ses interprètes à performer librement des énoncés théoriques, contribuant à une encyclopédie incarnée de ces propositions, ici réappropriées.

Poursuivant ses recherches sur l’imagination de l’acteur entamées avec La Naissance de la tragédie, Maxime Kurvers propose à des comédiens de questionner leurs outils méthodologiques et la distance qui sépare ces discours prescripteurs de la pratique auxquels ils donnent lieu. Il s’agit de revenir aux écrits qui en ont fourni les fondements théoriques, de relire Zeami, Diderot, Brecht, Meyerhold, Lecoq, Bogart ou Overlie dans le texte, pour les ramener à leur littéralité avant d’en proposer des « précipités » théâtraux. Chaque comédien traduit ainsi une proposition intellectuelle dans la pratique de manière à incorporer le savoir théâtral dont il fait simultanément la démonstration. L’ensemble de ces exercices performatifs forme alors une bibliothèque vivante, incarnée à rebours de toute spectacularité. Ramenant le jeu théâtral à la condition d’une situation intellectuelle, Maxime Kurvers le réinscrit dans son historicité pour mieux penser la façon dont l’acteur subjectivise toujours le discours, qui s’adapte en retour à sa plasticité. Déduites de la compréhension individuelle des textes, cette suite de situations d’énonciation retrace ainsi une histoire de la modernité théâtrale ; elles dessinent le profil d’un acteur informé, libre de son interprétation, potentiellement souverain. Raconter aujourd’hui le rôle et la fonction sociale de l’acteur met enfin en évidence la façon dont ces outils constituent des moyens dont chaque époque se dote pour se représenter le monde.

 

Florian Gaité pour le festival d'Automne à Paris, 2020

production MDCCCLXXI

coproduction La Commune CDN d’Aubervilliers, Festival d’Automne à Paris, The Saison Foundation (Tokyo)

avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, au titre de l’aide à la création, et celui de l’agence pour les Affaires culturelles du Japon


avec l’aide de La Ménagerie de verre dans le cadre de Studiolab, de l’Odéon - Théâtre de l’Europe, des Tréteaux de France - centre dramatique national, de Morishita Studio - Tokyo, pour la mise à disposition de leurs espaces de recherches et de répétitions

remerciements à Sheila Atala, Manuela Beltrán, Mustafa Benyaya, Virginie Colemyn, Georges Didi-Huberman, Atsuko Hisano, Taro Inamura, Matthias Langhoff, Pascale Lecoq, Vincent Rouche, Tadashi Uchino, Taro Yokoyama et Yoshiji Yokoyama

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