Okina
__________________________________________
conception et mise en scène, Maxime Kurvers
avec Yuri Itabashi (récits et danses)
costumes, Kyoko Fujitani
scénographie, Anne-Catherine Kunz et Maxime Kurvers
lumière, Manon Lauriol
toile peinte, Myrtille Pichon
collaboratrice artistique, Camille Duquesne
traducteur-interprète, Akihito Hirano
écriture et dramaturgie, Maxime Kurvers et l’équipe
coordination Japon, Takafumi Sakiyama
conseiller à la diffusion, Jérôme Pique
production MDCCCLXXI
coproduction CNDC – Angers, Théâtre Garonne, scène européenne – Toulouse, Festival d’Automne à Paris, Kinosaki International Arts Center
avec le soutien en résidence de création de l’Atelier de Paris, centre de développement chorégraphique national, de la Ménagerie de verre dans le cadre du dispositif StudioLab, de La vie brève – Théâtre de l’Aquarium et du Cndc – Angers dans le cadre des Accueil Studio
projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France
projet soutenu par la région Île-de-France dans le cadre de l’aide à la création dans le domaine du spectacle vivant
avec le soutien du Arts Council Tokyo (Tokyo Metropolitan Foundation for History and Culture)
spectacle créé le 17 octobre 2024 à l'Atelier de Paris - CDCN, dans le cadre du Festival d'Automne à Paris
Le metteur en scène Maxime Kurvers poursuit son travail d’anthropologie théâtrale en confrontant l’actrice Yuri Itabashi à l’interdiction qui lui est faite par la tradition d’interpréter Okina, pièce et rituel du théâtre nō. Ou comment, par l’imagination, embrasser ce qui lui est refusé.
Au fil d’un travail au long cours sur l’histoire du théâtre, Maxime Kurvers s’est intéressé à la tradition nō, théâtre dansé japonais resté fidèle à des codes formalisés au 15e siècle. Dans ce répertoire, Okina se distingue par son histoire et ses modes de représentation. Relevant de la cérémonie bouddhique, la pièce se structure autour de trois danses sacrées et – en raison de son caractère religieux – est strictement prise en charge par des hommes. Les femmes n’ont pas le droit de la représenter. Dans une double logique de contournement et de réparation, le metteur en scène confie à Yuri Itabashi, actrice issue du théâtre contemporain japonais, le soin de dépasser cette impossibilité culturelle d’incarner la pièce. Les chemins qu’elle emprunte – la parole et la danse – passent par la réminiscence d’un théâtre agraire antérieur au nō et l’examen d’une réalité contemporaine qui perpétue les interdits à l’endroit des femmes. Un geste d’empouvoirement d’une actrice à qui plus rien n’est impossible.
Vincent Théval pour le Festival d'Automne à Paris, 2024
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)
© ayakatomokane - courtesy of Kinosaki International Arts Center (Toyooka City)